Days de l’Événementiel : Paroles de speaker Valérie Mestre - Interbev
Valérie Mestre, Directrice de la communication institutionnelle et des relations extérieures d’Interbev, sera présente à Deauville les 13 et 14 mai sur l’atelier « Comment maximiser son stand sur un salon ? ». En avant première, elle nous livre quelques éléments de réponse.

J-4 avant les Days de l’Événementiel !
L’impatience vous gagne ? C’est bien naturel aux vues du plateau de participants et des ateliers programmés.
Parmi eux, l’intervention de Valérie Mestre, Directrice de la communication institutionnelle et des relations extérieures chez Interbev. Elle partagera ses convictions sur un sujet aussi stratégique que sous-estimé : Comment maximiser l’impact de son stand sur un salon ?
En avant-goût, elle nous délivre les convictions qui l’animent :
Pourquoi avez-vous choisi de prendre la parole sur ce sujet ?

Valérie Mestre : Parce qu’il est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Sur un salon, le parcours client est impacté par beaucoup de facteurs : la data, le digital, la personnalisation, les nouvelles technologies… Le stand n’échappe pas à ces mutations.
Le stand est-il reconnu à sa juste valeur dans les stratégies de communication ?
V.M. : Pas toujours. Trop longtemps, il a été perçu comme un canal à part. C’est une erreur. Chez Interbev, notre stand au Salon de l’Agriculture est un événement dans l’événement. Ce qui implique l’activation de nos leviers de communication pour toucher nos cibles avant, pendant et après. Sur site comme à distance.
Quel est son rôle aujourd’hui ?
V.M. : Créer une vraie rencontre, une rencontre humaine, quel que soit le format ou la taille. C’est un espace de conversation au sens large : avec les visiteurs, via le digital, dans les médias…
Qu’est-ce qui doit guider la conception d’un stand ?
V.M. : L’envie de susciter une conversation engagée et engageante. C’est notre fil rouge, qui influe autant sur la scénographie que sur les animations. On mobilise des ressources pour faire acte de pédagogie, créer du lien, donner envie.
La clé d’une scénographie réussie ?
V.M. : L’attractivité et la lisibilité. Le message doit être compris en un coup d’œil, sinon on n’atteint pas l’objectif. L’expérience m’a montré qu’il fallait éviter les concepts trop intellectuels. Il faut aussi donner du plaisir, rendre l’expérience vivante, ludique, interactive.
Les limites des nouvelles technologies ?
V.M. : Elles existent. Un casque VR, c’est spectaculaire, mais ça limite le nombre de visiteurs qui peuvent en profiter. Or, sur un stand de 1 000 m² comme le nôtre au Salon de l’Agriculture, chaque mètre carré doit avoir un retour sur investissement clair. Le gadget ne suffit pas.