Le jeu, un ressort d’engagement inestimable
Qu’il soit virtuel, culturel ou partagé, le jeu reste d’abord une manière d’exister ensemble.

Le jeu occupe une place essentielle dans nos sociétés : nous serions démunis si l’on nous empêchait d’y consacrer une partie de notre temps libre. Car jouer, c’est plus que passer le temps. C’est se mesurer à soi-même, partager des émotions, créer du lien. Les Français ne démentent pas cette inclination. Ils l’ont démontré lors des Journées nationales du patrimoine, le 21 septembre, en répondant à l’appel de LEGO. L’avenue des Champs-Élysées s’est transformée, le temps d’un après-midi, en un immense terrain de jeu où 120 000 passionnés, toutes générations confondues, ont édifié des constructions en empilant des briques.

Se réunir pour partager un moment de créativité et de défi ludique : une recette dont les organisateurs d’événements ont depuis longtemps saisi la valeur.
Fin octobre, un autre rendez-vous viendra en apporter la preuve : la Paris Games Week rappellera que le jeu vidéo est aujourd’hui la première industrie culturelle au monde. Signe des temps, la France compte désormais 40,2 millions de joueuses et joueurs. Derrière les blockbusters, les compétitions d’eSport et les expériences immersives, s’exprime la même force fédératrice : la capacité du jeu à réunir au-delà des générations et des cercles sociaux. L’événementiel est justement ce laboratoire de rencontres où se conjuguent culture, pop culture et divertissement.
Ce slogan emprunté au monde des paris sportifs pourrait bien résumer notre époque : qu’il soit virtuel, culturel ou partagé, le jeu reste d’abord une manière d’exister ensemble : « Quand on est joueur, on joue. »