Architecture et événementiel : s’inspirer de Gehry
La disparition de Frank Gehry rappelle combien son inventivité peut nourrir celles et ceux qui conçoivent des événements dans des lieux iconiques tels que ceux construits par l’icône Américo-canadienne de l’architecture.
Une semaine après la disparition de Frank Gehry, difficile de ne pas regarder différemment les œuvres sortis de son imagination. Ses architectures défient la gravité autant que les conventions : le Guggenheim de Bilbao, la Fondation Louis-Vuitton à Paris, la tour Luna à Arles et toutes ces silhouettes métalliques et vibrantes disséminées dans le monde rappellent combien un bâtiment peut être plus qu’un espace : une impulsion créative.
Pour les professionnels de l’événementiel, ces lieux iconiques ne sont pas seulement des vitrines spectaculaires, ils sont des partenaires d’imaginaire. Entrer dans l’un de ces écrins, c’est sentir comment la courbe d’un mur, la transparence d’un volume, la lumière filtrée par un toit peuvent orienter une scénographie, inspirer un dispositif, ouvrir des possibles.
Organiser un événement dans de tels lieux oblige à se hisser à leur niveau : inventer, oser, dialoguer avec l’espace, puiser de nouvelles façons de scénariser, de raconter et de surprendre. C’est là, sans doute, que réside l’hommage le plus juste que l’on puise faire au génie des bâtisseurs.